Les panneaux solaires peuvent réduire fortement votre facture d’électricité et sécuriser votre budget face aux variations de prix. Pour décider sereinement, il faut calculer une rentabilité réaliste : production attendue, autoconsommation, revente/compensation, coûts d’installation et d’entretien, primes, durée de vie. Voici une méthode simple, des ordres de grandeur et les pièges à éviter avant de signer un devis.
Décrivez votre projet (2 min). Nous vous mettons en relation avec des installateurs photovoltaïques certifiés, près de chez vous.
La rentabilité dépend de : Production PV annuelle (kWh) × valeur du kWh autoconsommé/compensé − coûts annuels (entretien, assurance éventuelle, remplacement onduleur sur la durée). Comparez ensuite au coût total installé (après primes) pour estimer un temps de retour (amortissement).
En pratique, vous pouvez estimer la production avec l’orientation, l’inclinaison, l’ombrage et la puissance crête (kWc). La valeur du kWh dépend de votre tarif et de votre taux d’autoconsommation. Si vous disposez d’un compteur avec compensation ou d’un tarif de réinjection, intégrez-le dans le calcul.
Le budget total inclut les panneaux, l’onduleur (ou micro-onduleurs), la structure, le câblage, la pose, les démarches administratives et parfois la surveillance (monitoring). Ordres de grandeur indicatifs :
| Élément | Ordre de prix | Remarques |
|---|---|---|
| Panneaux (kWc) | 800–1 200 €/kWc | Selon marque, garantie produit/performance, design (full black). |
| Onduleur | 800–1 600 € | Remplacement possible vers 10–15 ans. |
| Micro-onduleurs | 120–180 € / module | Optimisent module par module, utiles en cas d’ombres partielles. |
| Structure & câblage | 400–1 000 € | Selon type de toiture et complexité. |
| Pose & mise en service | 1 000–2 000 € | Inclut sécurité, tests, dossiers. |
Les primes régionales et/ou mécanismes de compensation réduisent le temps de retour. Les installateurs sérieux détaillent les composants, numéros de série, garanties (produit 12–25 ans, performance 80–92 % à 25 ans selon marque).
En Belgique, on observe souvent 850–1 000 kWh/an par kWc bien orienté (sud, 25–35°, sans ombrage). L’estimation se corrige selon l’orientation, l’inclinaison, les masques solaires, la température et le rendement système.
Décalez lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau, charge de véhicule en journée. Un routeur d’énergie ou une batterie peut augmenter l’autoconsommation si vos usages s’y prêtent.
Si vous êtes souvent absent en journée, visez une puissance adaptée à votre profil et envisagez des solutions de pilotage ou de stockage plutôt qu’un surdimensionnement.
Production ~2 700 kWh/an. À 0,30 €/kWh valorisé (autoconsommation + compensation), économie ~810 €/an. Coût installé 5 000–7 000 € après aides : retour en ~6–8 ans (hors remplacement onduleur).
Production ~5 400 kWh/an. Valorisation moyenne 0,27 €/kWh (profil moins diurne) : ~1 458 €/an. Coût 9 000–12 000 € : retour en ~6–9 ans selon primes et consommation.
Ces exemples sont indicatifs. Faites établir 2 à 3 simulations à paramètres identiques pour comparer.
Une puissance trop élevée rallonge l’amortissement si vous réinjectez beaucoup. Ajustez à votre profil de consommation.
Arbres, cheminées, lucarnes : un simple masque peut dégrader toute une chaîne. Envisagez micro-onduleurs/optimiseurs.
Distinguez garantie produit et performance. Vérifiez la prise en charge (pièces, main‑d’œuvre, transport).
Contrôlez l’état de la couverture et l’étanchéité (solins, tuiles). Profitez d’une réfection éventuelle pour optimiser.
Puissance AC/DC, rendement, ventilation, emplacement sec et ventilé. Anticipez le remplacement (10–15 ans).
Méfiez-vous des simulations trop optimistes ou de “remises valables aujourd’hui seulement”. Comparez à périmètre constant.
Intéressante si votre consommation est peu diurne ou en cas d’autoconsommation faible. Analysez le coût/kWh stocké et la garantie cycles.
Oui, 1×/an suffit souvent (poussières, pollen). Évitez le nettoyage abrasif, privilégiez l’eau claire et une brosse douce.
Plus faible, mais le froid améliore le rendement. L’angle d’inclinaison joue aussi.
Déclarez l’installation à votre assureur (habitation). Vérifiez la couverture vol, tempête, bris, surtension.